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Nos années sauvages

26 août 2007

Anyway, Amy Winehouse à l'Olympia c'est complet.

Je suis retombée sur un de mes anciens blogs. Quelque chose qui n'a rien à voir avec celui-ci. Un endroit où je cherchais à raconter, où chaque phrase était dûement réfléchie, chaque expression retournée dans tous les sens jusqu'à obtenir un bon texte, du moins le tentais-je. J'étais dans ma période romantique, j'écrivais des lettres plus ou moins excitantes à des inconnus et je suis tombée amoureuse. Actuellement, je suis dans une période blasée, je m'ennuie en attendant septembre et son lot de nouvelles tâches, je me résigne à mon célibat...
Toujours est-il que j'ai découvert quelque chose de curieux. Pendant les sept mois où j'ai laissé ce blog à l'abandon, des gens ont continué à le fréquenter. Qui, je n'en ai pas la moindre idée et ça m'intrigue. Qui tient à ce point à relire des niaiseries guimauvesques ?

Sur l'échelle du non-intérêt dérisoire, je place la barre de 5/100 à 6/100 grâce à la potentielle existence d'un admirateur secret... Lalala...

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24 août 2007

Et on tuera tous les affreux

Coup de gueule type ado énervée.

Je hais les moniteurs de conduite! En tout cas les miens. Sur les cinq olibrius qui se relaient pour m'apprendre à tenir le volant, quatre d'entre eux sont... comment dire ? Des sombres individus mesquins. La contradiction même de la théorie darwinienne, car on ne saurait croire que ces créatures représentent l'espèce la plus développée, en tout cas pas intellectuellement parlant. Bref des cons quoi.
Je déteste le sport, mais là maintenant tout de suite je donnerai n'importe quoi pour taper dans une balle de tennis, un ballon de foot, ou un mannequin en mousse. A mains nues même, dans le mannequin en mousse. Et après je le brulerai lors d'un joyeux petit feu de joie. Même pas sur qu'un massage, ou un dîner au Chien qui fume, ou un baiser enflammé de Gael Garcia Bernal parviennent à m'apaiser (quoique ?).
Ah tant de violence écrite, mais c'est mon seul moyen de transcender mes pulsions thanatos, comme dirait l'autre.

Keren Ann, photos de cherry blossoms, venez à moi pour me calmer!

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(Diantre, il en a fait des peintures de pistolets, le père Warhol... Aurait-il eu aussi des moniteurs crétins ?)

23 août 2007

Parce qu'aussi, les cherry blossoms, c'est beau.

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23 août 2007

I'm really really getting bored.

Oh ouiii certes, il y a les expos que je n'ai toujours pas vues à la Maison européenne de la photographie, et puis l'expo Castelbalgac. Je crois que je suis sevrée depuis mon récent voyage en Norvège où goulument j'achevais trois expos en moins de sept heures. Et puis je pourrais aller au ciné, mais non flemme. Et j'attends de prendre ma carte UGC-MK2. Je lis beaucoup déjà. Mouiiii... Vivement la rentrée finalement.

Un ami vient de partir. A la base, il accompagnait sa petite soeur à Paris pour que la petite - enfin... pas si petite que ça elle passe en 1e la demoiselle - puisse aller batifoler avec son petit ami sans que les parents le sachent. Trop meugnon. J'aurais voulu avoir un grand frère. Même si techniquement, ma mère me laissait largement sortir avec des individus du sexe opposé quand j'avais cet âge-là. Il faut dire qu'avec une mioche qui était sainte-nitouche naturellement, romantique jusqu'à l'overdose, ma mère ne risquait pas grand chose, niveau pêchage de gosse au poste à 3am. Ce n'est qu'en 1e que j'ai commencé à m'intéresser aux hommes. Quelle gosse attardée quand même. Bien que j'eusse lu Nothomb à 14 ans, lorsque Stupeur et tremblements était sorti. C'était le premier livre "pour adultes" que j'achetais. Suivi d'un Anna Gavalda. Dans ma mémoire de sainte-nitouche naturelle, est resté un souvenir traumatisant : une des nouvelles où un personnage terminait avec des couilles greffées au cou. Traumatisant vous dis-je. Puis est venu un prix Goncourt, un Echenoz, un truc chiantissime à souhait dans mes souvenirs. M'enfin. Pas très précoce tout ça. Une ancienne aurait soit disant lu Anais Nin à douze ans. Bon. En tout cas, il a terminé Humbert Humbert soft. Au moment où je le rencontrais, il avait la trentaine assumé et courait les immédiates post-nymphettes (mais dotées d'une cervelle, comme le disait ce difficile), cad les jeunes femmes de 18-20 piges. Il était moche, m'a laissée tomber quand j'ai réaffirmer mon côté sainte nitouche, mais Dieu qu'il écrivait bien...

Allez. Je me fais une soirée divx. Genre.

23 août 2007

Diantre.

Est-ce que c'est moi qui a écrit "érégie" au lieu d' "égérie" ?!

Finie, je suis finie...

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23 août 2007

"Et que la lumière soit".

Ciel gris à Paris, un temps à rester chez soi, les jambes sur le bureau, Keren Ann en fond sonore et mes résumés sur le surréalisme et Beckett sur les genous, thé caramel et regard protecteur de... de...?
Hier, parce que ça ne se fait pas non, de rester chez soi à trainer des pieds toute la journée, à faire des allers retours entre le lit et le bureau et la cuisine et le JT du 13 heures, je suis sortie chercher un cadeau pour l'anniversaire de ma mère et voir une pièce aux Mathurins, Check up. Sympathique, la pièce d'ailleurs, bien vacharde, voire cruelle. La méchanceté est une bonne source de comique, c'est fou ça.

Bien la première fois que j'écris sur un blog sans vraiment chercher à faire des figures du style, et encore moins à raconter quelque chose d'intéressant. Il faut croire que toutes les expressions contemporaines d'art m'ont complètement abrutie, dans leurs tentatives dérangées de transcender le quotidien pour en faire ressortir une dimension nouvelle et l'exprimer autrement, enfin un truc dans le genre. J'étais à Oslo récemment, il y avait cette expo sans fil conducteur précis (genre "les acquisitions du musée durant ces vingt dernières années). Bref un type s'était amusé à empiler des journeaux par terre et c'était... c'était... Une nana avait exposé une baignoire un peu salie. C'était... C'était... Intense. Je me rappelle de cette phrase du directeur du musée de Tokyo, comme quoi est art ce qui est une vision particulière du monde. J'imagine que mes élucubrations pourraient dans la même verve devenir quelque chose d'intéressant. Vision post-adolescente-bobo-demi-adulte-légèrement-blasée-oscillant-entre-le-pessimisme-et-l'optimisme-salvateur, tout ça au travers de phrases non organisées sur mon quotidien aussi exaltant qu'un reportage sur la pêche à la mouche.
Vous voyez où je veux en venir ?
Parce que moi plus trop...

Là je repense à ce film de Chantal Lauby, "Laisse mes mains sur tes hanches". Il était adorable ce film.
Et maintenant, à une copine, dans ma cuisine, pendant que je lui faisais un thé, qui allait de long en large, et qui me sortait comme ça "tu sais ce qu'il me faudrait là ? Une bien grosse, ah ça me ferait du bien!". (Depuis, elle a trouvé chaussure à son pied, Dieu soit loué, la sainte-nitouche bien pensante que je suis n'a plus eu depuis à supporter des conversations aussi vulgaires).

D'ailleurs, quelqu'un sait quelle est le dosage exact pour faire un gin tonic ? Je n'arrive plus à retrouver le goût béni de celui que j'avais avalé lors de cette soirée en boite... Ah, c'était à Singapour, ça me manque...

21 août 2007

Moi aussi je veux être la groupie du pianiste.

Ou la stripteaseuse du charcutier, ou l'érégie d'Edvard Munch.
Tout pour ne pas faire mon ménage.
J'ai l'impression de ne faire que ça. Même si j'empoigne le balai qu'une fois tous les quinze jours, et que j'attends que des couleurs nauséabondes jonchent mon évier pour passer l'éponge.

Et puis de toute façon, c'est une époque neurasténique, même plus de grands mouvements artistiques qui mobiliseraient les gens, au moins ma personne. J'aurais bien voulu vivre à l'époque du nouveau réalisme, j'aurais pu voir Nikki de Saint Phalle shooter à la peinture ses sculptures bizarres, genre. C'aurait été sympa comme passe-temps.

Ouais bon, okay, je vais récurer...

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20 août 2007

Blogging saved me.

Farpaitement. Et rien de tel qu'un joli petit titre en Anglais pour bien commencer tout en se la pétant gentiment.

Blogger pour ne pas m'inscrire sur Meetic et regarder mes mails tous les jours en espérant que PC v.3.0 (Prince Charmant v.3.0) m'enverra un mail enflammé au bout de deux jours.
Blogger pour ne pas passer mes soirées à surfer sur Myspace. Mais c'est vrai que je suis devenue la reine de la musique (pseudo) branchée - cad complètement inconnue - de la musique juive-espagnole jusqu'à la pop scandinave en passant par l'électro chic. Et j'ai enfin quelque chose à échanger avec mes poteaux. Un divx contre une dizaine de morceaux branchouilles. Ca se tient.
Même si là je suis en train d'écouter le dernier single de Natalie Imbruglia. On repassera pour le côté hype.
(D'ailleurs c'est quoi cette nouvelle coupe de cheveux immonde ? Est-ce que moi je me fais ma crise de la trentaine en saccagant mes tifs pour faire djeune ? Ah c'est vrai je n'ai pas encore trente ans oh yeah !).
Blogger pour soulager ma conscience parce qu'en ce moment-même là je ne suis pas en train de lire L'Espace vide de Brook. Ni La formation de l'acteur de Stanislavski. Parce que je ne suis pas en train d'intellectualiser ma passion première.
Blogger pour... Enfin pour rien quoi. Parce que pour un lundi soir je m'embêterais toute seule dans mon appart', que je ne parviendrai pas à dénicher des sous-titres qui collent avec cette version originale de Jamon Jamon m'empêchant ainsi de goûter aux joies et à l'allégresse de jouir des pechos de Penelope Cruz - je suis tombée dessus en faisant une recherche subtitulados pas de ma faute non plus, que tous mes zamis sont soit crevés après une journée de boulot - parce que pour ma part j'ai l'immense joie d'être une rentière précoce - soit en vacances à Pétaouchnok les oies - cad au-delà du boulevard périphérique, que j'ai la flemme de me lancer dans mon Monde 2 spécial bouddhisme.

Ouuh. Et en plus je n'ai aucune ligne conductrice, j'écris des phrases trop longues, je n'ai pas une vie suffisamment palpitante pour attirer l'oeil de trillards ou même de dix internautes et comble du truc, il ne me reste plus que cinq petits pots de Haggen-Dazs. Damned it!

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